Notre organisme est constamment exposé à des agents microbiens, dont certains peuvent être dangereux. Nous pouvons heureu­sement répondre à ces agressions grâce à un système de défense sophistiqué, compre­nant notamment des cellules immunitaires appelées lymphocytes, spécialisées dans la défense contre les pathogènes. Chacune de ces cellules est capable de détecter la signature d’un agent pathogène particulier, en gé­néral une molécule très spécifique à la sur­face du pathogène. Les lymphocytes com­pensent leur relatif petit nombre en se mul­ti­pliant rapidement lorsqu’ils rencontrent la molécule signature qu’ils ont pour mission de combattre. Ce phénomène est contrôlé très strictement, vu qu’une activation exagérée pourrait entraîner une réaction inadéquate et attaquer par exemple des organes sains (maladie auto-immune). Une activation excessive des lymphocytes peut également conduire à une prolifération anarchique et tumorale de ces cellules, provoquant un can­cer appelé lymphome.

Équipe de recherche 2009

Prof. Margot Thome-Miazza (UNIL)
Dr Olivier Gaide (UNIGE)