Le Prix culturel Leenaards 2025 a été décerné à l’écrivain et essayiste italo-suisse de renommée internationale Giuliano da Empoli. « Son œuvre littéraire, portée par un engagement fort en faveur d’une démocratie vivante, fait de lui une voix essentielle pour décrypter les enjeux contemporains en cette période si troublée », a relevé le jury des bourses et prix culturels Leenaards 2025. Ce prix récompense, pour la première fois en Suisse, son parcours remarquable et son travail littéraire – à la frontière entre l’essai politique, le journalisme, et la littérature – qui explore en profondeur les dynamiques de la manipulation de l’opinion publique et du pouvoir qui menacent tant la démocratie.
Le Rendez-vous scientifique du 12 mai 2022 a été l’occasion d’explorer trois thématiques :
1. Le projet de l’équipe lauréate du Prix Leenaards pour la recherche biomédicale translationnelle 2022 – menée par le Dr Jeroen Geurts (CHUV) et le Prof. Bart Deplancke (EPFL) – qui part du postulat de l’existence d’un lien entre les maladies articulaires et le tissu adipeux.
2. La thématique du post-Covid avec les Dres Olivia Braillard et Mayssam Nehme (HUG) qui partagent leurs expériences et projets de recherche sur la prise en charge intégrative de cette maladie, soutenus dans le cadre de l’initiative Leenaards Santé intégrative & Société.
3. Le champ de réflexion a été élargi aux sciences humaines avec une conférence de l’archéologue et historien Patrick Maxime Michel (maître d’enseignement et de recherche à l’UNIL), qui a expliqué en quoi les nouvelles technologies, et plus précisément la modélisation 3D, participent à la préservation de la mémoire et au processus de résilience des populations.
« Après les terribles destructions survenues sur le site de Palmyre (Syrie), le fonds d’archives du Professeur et archéologue suisse Paul Collart (1902 – 1981) s’est révélé une source précieuse pour documenter le sanctuaire de Baalshamîn. Ces milliers de documents ont permis la modélisation 3D du temple et de son décor afin d’en préserver la mémoire sous une forme virtuelle. Mais quel est le sens d’un tel processus de conservation du patrimoine culturel, et comment en assurer la transmission? Sa sauvegarde peut-elle participer au processus de résilience des populations? » Patrick Maxime Michel